Le journal The Lancet a publié en fin de semaine dernière une étude réalisée à Londres sur la marche et la qualité de l'air [1]. Celle-ci a comparé des mesures symptomatiques, respiratoires, et vasculaires entre une marche faite dans un environnement très fréquenté qu'est Oxford Street (artère la plus commerçante de Londres et ouverte à la circulation motorisée) et une marche similaire réalisée dans un environnement piéton plus préservé qu'est Hyde Park (plus grand parc de la capitale).
La presse dramatise en se faisant l'écho de résultats très négatifs :
« La pollution annule les bienfaits de
la marche » (Le Figaro 6 déc. 2017)
« La pollution ruine les efforts des londoniens
pour rester en forme » (Pourquoi Docteur 6 déc. 2017)
« Marcher dans des rues polluées, une
mauvaise idée pour les seniors » (Science et Avenir 7 déc. 2017).
« La marche, une activité à éviter en cas de pollution » (Top Santé 8 déc. 2017)
Pourtant ces interprétations sont exagérées et dépassent celles
apportées par les chercheurs. Ces titres racoleurs ne semblent avoir qu'un but fondé : attiser la curiosité, inciter les clics donc le trafic et la rémunération de ces sites en ligne. Petit décodage et recontextualisation de l'étude !