La ghréline est la seule hormone (mais pas le seul médiateur) connue pour stimuler l’appétit, produite principalement par l'estomac. Un repas diminue plus ou moins ses taux, qui remonteront ensuite : le contraire des hormones de la satiété. Une nouvelle étude [1] montre que l'ordre de consommation entre des grandes catégories d'aliments (glucidiques/protéiques/légumes) affecte différemment la remontée des taux de ghréline plusieurs heures après un repas. Pour un repas strictement identique, consommer la part glucidique à la fin du repas (courbe orange) plutôt qu'au début (courbe bleue) a induit des taux de ghréline plus bas 3 heures après le repas (graphique de gauche). Mais grosse déception (un peu dissimulée par certains relayeurs) : il n'y a pas de différence de perception de faim/satiété ressentie par les volontaires. Du coup, les implications cliniques ne sont pas très prometteuses.
3 mars 2018
Hypertension artérielle : le réflexe potassium
